Retour sur la soirée Pixis du 10 octobre 2019 📌
Un moment d'échanges et de convivialité autour de la restitution des résultats de leur dernière étude réalisée auprès de 60 professionnels & experts du retail et de 30 enseignes.
Photo by Quentin Lagache on Unsplash
Le client citoyen d'aujourd'hui souhaite consommer mieux. Il attend des marques qu'elles s'engagent dans une démarche éthique et transparente.
Les offres qu'on lui propose doivent être responsables et durables...
On entre dans l'air de la consommation raisonnée.
Des attentes qui restent éloignées des préoccupations des distributeurs qui diffèrent en fonction du secteur.
Dans le secteur de l’alimentaire, il s’agit de :
- ré allouer les espaces,
- prendre en compte le développement durable,
- rendre l’e-commerce performant.
Dans le secteur du luxe / premium, les objectifs :
- accélérer sur l’omnicanal
- se positionner sur les réseaux sociaux
Dans le secteur du textile, il s’agit :
- de rendre attractif le magasin,
- d’essayer d’adresser au mieux les nouvelles attentes des consommateurs sur la démarche RSE
Enfin, dans le secteur du bricolage, les objectifs :
- couvrir les cœurs de ville,
- accompagner le DIY
5 enjeux majeurs émergent pour les distributeurs :
1. Capitaliser sur les points de vente
C’est-à-dire sur les m2 J
Historiquement pour les retailers, des m2 supplémentaires induisent du CA additionnel.
Aujourd’hui le magasin continue à générer 90% du CA vs l’e-commerce.
Il doit être pensé comme une zone de vie / un lieu d’expérience qui donne la priorité à la satisfaction client. Le vendeur doit jouer un vrai rôle et re devenir un véritable expert / conseiller pour le client.
En France, des enseignes comme Kiabi propose des ateliers de couture ou encore Fresh Hippo en Asie propose de pêcher son poisson directement sur place dans des aquariums à disposition dans le magasin.
2. Pérenniser l’omnicanal
A travers le juste mixte entre opérationnel et virtuel tout en combinant :
> L’excellence de la supply chain,
> Et l’excellence de la SI pour une parfaite organisation
Parmi les bons élèves, nous pouvons citer en exemple CASINO avec ses étiquettes électroniques ou encore l’enseigne COOP à Milan qui affiche des informations sur les produits à partir d’un détecteur de mouvement
3. Proposer des offres responsables
75% des consommateurs sont prêts à consommer responsables tant que la différence de prix n’excède pas 5 à 10%.
D’ailleurs, aujourd’hui les consommateurs sont prêts à créer eux-mêmes leurs propres circuits d’achat en se regroupant si l’offre des retailers ne leur convient pas.
Les axes à travailler :
- Appréhender ces offres responsables comme une opportunité pour se différencier,
- Travailler sur la valeur perçue du produit ou du service,
- Identifier et développer de nouvelles activités liées à la consommation durable,
- Travailler une politique de produits locaux,
- Mettre en avant la dimension communautaire et l’économie circulaire
Dans les acteurs qui ont su s’approprier ce territoire, nous pouvons citer VINTED pour la vente de vêtements d’occasion ou encore Too Good to go pour la lutte contre le gaspillage alimentaire.
4. Maîtriser la technologie au service de la rentabilité
Ou le big data au service de l’expérience client toujours dans l’idée de faciliter le parcours client et bien entendu pour optimiser aussi la productivité en magasin.
Mc Donald a su s’approprier ce territoire avec son nouveau modèle de magasins connectés. Nous pouvons aussi citer WALMART qui a mis en place une alerte automatique de rupture de stock dans ses magasins.
5. Challenger leur modèle économique
Dans ce contexte de dé consommation, les modèles économiques doivent s’adapter aux besoins des clients en allant chercher d’autres sources de revenus en proposant des services par exemple.
Mon regard sur ces résultats :
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